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mardi, 12 août 2008

A little help from my friend

Coucou les gens, pour mon mémoire, j'ai besoin d'une longue citation de Bridget Jones, Premier Tome, datée du 17 Avril, lorsqu'elle est à la sauterie organisée par sa maison d'édition pour The Kafka Motorbike. Je ne trouve que mon exemplaire en anglais, j'ai donc besoin de la traduction.

Du moment où elle revient avec trois verres dans les mains et que ses acolytes snobs parlent des adaptations télé et de Blind date. Jusqu'au moment où elle part et tombe sur Daniel. Ca doit faire 2 pages. Le premier qui me le scanne et me l'envoie a toute ma reconnaissance, et si vous le tappez, là je vous déifie :D

Merci

 edit : merci à Miss-C du blog Nothing in particular. Donc voilà, c'est elle la nouvelle Reine du monde, j'espère qu'elle est sympa :D Enfin son dernier article c'est sur Into the Wild, donc elle est sympa, c'est clair et net.

Commentaires

Les escaliers m'attiraient invinciblement : rentrer chez moi, mettre une chemise de nuit et allumer la téloche : je n'avais envie de rien d'autre. J"ai répété "équilibre intérieur", pris une profonde inspiration par le nez, et je suis retournée dans l'arène. Perpetua n'était pas très loin de la porte en train de bavarder avec ses horribles copines, Arabella et Piggy.
- Ah ! Bridget ! Tu vas te chercher un verre ?
Elle m'a tendu le sien. Quand je suis revenue avec trois verres de vin et un Perrier, elles papotaient de plus belle.
- Je dois dire que c'est honteux ! De nos jours, il existe une génération entière qui ne connaît les chefs-d'oeuvres de notre littérature, Austen, Eliot, Dickens, Shakespeare, que par la télévision.
- C'est absurde. Et même criminel.
- Absolument. Ils zappent entre Noel's House Party et Blind Date, et ils s'imaginent connaître Austen ou Eliot !
J'ai mis mon grain de sel !
- Blind Date passe le samedi.
- Pardon ? a dit Perpetua.
- Blind Date passe le samedi à dix-neuf heures quinze, après Les Gladiateurs.
- Et alors ?
Perpetua a lancé un regard en coin à Arabella et Piggy.
- Les adaptations littéraires, ils les programment rarement le samedi soir.
Piggy nous a interrompues.
- Oh ! Regardez ! Voilà Mark !
- Mais oui ! s'est exclamée Arabella, toute excitée. Il a quitté sa femme, non ?
- Ce que je voulais dire, c'est qu'à l'heure où est programmé Blind Date, il n'y a rien de bien sur les autres chaînes. Donc les gens ne peuvent pas zapper.
- Parce que Blind Date, tu trouves ça bien ? a répondu Perpetua, méprisante.
- Oui, très bien même.
- Bridget, est-ce qu'on ne t'a jamais dit que Middlemarch était un livre avant d'être un feuilleton ?
Je déteste Perpetua quand elle prend ses grands airs. Vieille conne ! Gros tas !
Je n'ai pas répondu. J'ai pris un poignée de bâtonnets au saté, et je me les suis fourrés dans la bouche. Quand j'ai relevé la tête, il y avait un brun en costume devant moi.

Écrit par : Miss-C | mardi, 12 août 2008

youhou tu es mon héroïne... si tu continues jusqu'au moment ou Natasha s'y met, tu deviens la reine de mon univers :D

Écrit par : camille | mardi, 12 août 2008

Et en passant, je n'arrive pas a atteindre ton blog, meme via blog it, le lien n'est pas bon :D

Écrit par : camille | mardi, 12 août 2008

- Bonsoir Bridget !
Pour un peu, j'ouvrais la bouche et je laissais tomber les bâtonnets au saté. C'était Mark Darcy, mais sans le pull jacquard de chroniqueur sportif à la retraite.
- Bonsoir ! ai-je bafouillé, la bouche pleine , en essayant de ne pas paniquer.
Puis, je me suis rappelée l'article.
- Mark, je te présente Perpetua. Elle est...
Je me suis arrêtée net. Que fallait-il dire ? Perpetua est très grosse et elle passe son temps à me martyriser ? Mark est très riche, son ex-femme appartient à une race très cruelle...
- Oui ? a dit Mark.
- C'est ma patronne. Elle vient d'acheter un appartement à Fulham, et Mark, ai-je poursuivi en me tournant vers Perpetua, est avocat, spécialiste des droits de l'homme.
- Bonsoir, Mark. J'ai entendu parler de vous, naturellement.
Toute papillotante ! On aurait juré qu'on lui présentait le duc d'Edimbourg.
- Mark ! Salut !
Arabella, écarquillant les yeux et battant coquettement des cils.
- Ca fait des lustres ! Comment va la Grosse Pomme ?
- Nous parlions justement de la hiérarchie des approches culturelles, a claironné Perpetua. Bridget fait partie de ceux qui pensent que Blind Date à la télévision vaut bien le monologue d'Othello.
Elle a rugi de rire.
- Ah ! Bridget est donc résolument postmoderne, a dit Mark. Je vous présente Natasha.
Il a désigné la grande fille mince et superbe qui se tenait à côté de lui.
- C'est une avocate d'avenir.
J'avais l'impression qu'il se foutait de ma gueule. Quel culot.
- J'ai toujours pensé, a potifié Natasha, qu'on devrait demander aux gens de prouver qu'ils ont lu les grands classiques avant de les autoriser à regarder les adaptations à la télévision.
- Tout à fait d'accord, s'est écriée Perpetua en rugissant de plus belle. Excellente idée !
Je ne sais à quoi elle pensait : elle établissait un plan de table avec Mark et Natasha au milieu d'un aréopage de ses divers Pooh et Piggy.
- Il aurait fallu interdire l'indicatif de la Coupe du Monde à tous ceux qui n'avaient pas écouté Turandot en entier avant, a renchéri Arabella.
- Encore que, a répliqué la Natasha de Mark comme si elle s'inquiétait du tour que prenait la conversation, sous bien des aspects, la démocratisation de la culture soit une bonne chose...
- Sauf Mr. Blobby ! Celui-là, on aurait dû le piquer le jour de sa naissance, a hurlé Perpetua.
Tout à fait involontairement, mon regard s'est porté sur le derrière de Perpetua. J'ai pensé : elle ne manque vraiment pas d'air ! Et je me suis redue compte que Mark Darcy regardait dans la même direction.
- Ce que je ne supporte pas, en revanche, a repris Natasha toute agitée de tics, comme si elle participait à un débat sociologique en Oxbridgiens, c'est cette arrogance, cet individualisme au nom duquel toute nouvelle génération se croit autorisée à faire table rase des acquis de l'Histoire, à recréer le monde à partir de rien.
- Mais elle le refait ! Elle le refait ! a protesté gentiment Mark Darcy.
- Si tu veux te situer à ce niveau..., s'est écriée Natasha.
- A quel niveau ? Ce n'est pas un niveau. C'est un argument parfaitement valable.
- Non. Non. Je suis désolée. Et je ne comprends pas pourquoi tu te montres aussi délibérément obtus.
Natasha était écarlate.
- Je ne parle pas d'une éventuelle et rafraîchissante vision déconstructionniste du monde, je parle de la tendance à la vandalisation de toutes les structures culturelles.
Mark se retenait visiblement d'éclater de rire.
Natasha a poursuivi, en le lançant un regard dépourvu de toute aménité :
- Evidemment, si vous entrez dans le petit jeu à la mode du tout se vaut, tout est culturel, Blind Date est formidable...
- Mais non, j'aime bien Blind Date, c'est tout. Mais je pense que ça serait mieux si les candidaits inventaient leurs propres répliques au lieu de lire des phrases convenues et complaisantes, bourrées de calembours et de sous-entendus sexuels.
- Tout à fait d'accord, a conclu Mark.
- Mais je ne supporte pas Les Gladiateurs. Quand je regarde, je me sens devenir grosse. Bon, ravie de vous avoir vus. Salut !

Écrit par : Miss-C | mardi, 12 août 2008

bon ben je vois que la mission est déjà accomplie :-)

Écrit par : Lullaby | mardi, 12 août 2008

aaah génial, j'adore cette scène :)

Écrit par : Mam'zelle Poupée | mardi, 12 août 2008

Mince, mon exemplaire est en anglais ! Oui, je sais, j'arrive après la bataille et ça n'apporte rien, mais je voulais me la péter deux minutes :-)

Écrit par : Coralie Marie | mardi, 12 août 2008

Les commentaires sont fermés.