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dimanche, 09 décembre 2007
Stop all the clocks...
Arrêter les pendules, couper le téléphone,
Empêcher le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne,
Faire taire les pianos et sans roulements de tambour
Sortir le cercueil avant la fin du jour.
Que les avions qui hurlent au dehors
Dessinent ces trois mots : Il Est Mort,
Nouer des voiles noirs aux colonnes des édifices
Ganter de noir les mains des agents de police
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est, mon Ouest,
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.
Je croyais que l'amour jamais ne finirait : j'avais tort.
Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye
Démonter la lune et le soleil
Vider l'océan, arracher les forêts
Car rien de bon ne peut advenir désormais.
-- Wystan Hugh Auden (1907-1973)
08:30 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Des bisous ma Camille...
Écrit par : Céline | dimanche, 09 décembre 2007
Magnifique. Un moment d'émotion intense.
On m'a expliqué un jour que cela pouvait me paraître cruel de constater que ma douleur écrite était belle, j'ai mis un certain temps à l'accepter mais la douleur revêt parfois quelque chose d'irréel, de la Beauté à l'état pur...
Écrit par : Une Princesse | dimanche, 09 décembre 2007
ah les phrases me reviennent en anglais, ça doit etre le seul poème que je connaisse par coeur in english…
qu'est-ce que j'ai pu avoir la chair de poule en le récitant !
Écrit par : nanikaa | mardi, 11 décembre 2007
C'est un des moments qui fait que ce film est culte pour moi. A sa sortie,j'avais cherché les paroles sur internet. C'est magnifique. Et encore plus poignant en VO.
Écrit par : Gwenalou | mercredi, 19 décembre 2007
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