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mercredi, 16 janvier 2008

Feistival

 

 article datant du 25 Août, je feist mes fonds de tiroirs...

 

Il y a des gens qui trouvent sa musique depressive. Je vais faire abstraction de ces personnes qui n'ont de toute manière aucun intéret vu qu'ils ne partagent pas mes goûts éclairés en matière de musique. Parce que moi je suis Feistaholic et que limite, une journée sans une de ses jolies chansons et une journée perdue dans la grande masse des journées que compte une vie.

Commençons par la fin avec 1234, sa dernière chanson avec un clip disco rigolo à paillettes.

En plus, la chorégraphie n'a même pas l'air d'être signée par Kamel Ouali, et à la limite du possible, en moins de 246 heures, je pourrai l'apprendre. Ce qui est bien et c'est pour cela qu'on applaudie bien fort la demoiselle qui chante.

En ce moment on entend très souvent MY MOON MY MAN, ce qui est très bien puisque c'est une très très bonne chanson qu'on ne peut qu'aimer puisqu'elle est très très bien. ( s'il y a encore des ennemis du bien pensé musical ici, ils n'ont qu'à allumer RTL, peut être qu'ils tomberont sur STOP OU ENCORE)

Comme moi Feist aimerait qu'on puisse danser dans les lieux publics tous ensemble, sauf qu'elle a les moyens de le faire sans être ridicule, ce qui n'est pas donné à tout le monde, et qui donc ne m'est pas donné à moi. ce n'est peut être pas si mal, tout bien réfléchi...

 Mais mes chansons préférées, sont celles qu'elle chante en duo avec Mocky, qui est allemand je crois, comme quoi il n'y a pas que le type que j'ai longtemps pris pour une fille de Tokyo Hotel dans le paysage musicale allemand.

Il n'y aura que Fighting away the tears, parce que l'autre n'est pas sur youtube ( méchant youtube)

La première fois que je l'ai entendue, c'était au Virgin de la rue Edouard Herriot à Lyon, qui est à côté de chez moi et ouvert jusqu'à 20H, donc j'y vais quand je veux. c'est ça la classe... Revenons à nos moutons, encore une chanson et après vous pouvez retourner écouter Sum41

Pour finir, voici une sorte de biorapido et bien faite de feist que j'ai trouvé sur youtube.

Avant "The Reminder", la canadienne Feist a eu plusieurs vies. Diva punk adolescente du côté de Calgary, elle a tout d'abord fait partie d'un groupe rock avant de sévir à Toronto dans une autre formation nommée By Divine Right. Puis, au sein de Broken Social Scene, elle sert ce collectif à géométrie variable, précurseur de l'indie-rock sur la scène musicale canadienne.

Après un détour par Berlin où elle partage un appartement avec sa copine electroclash Peaches, cap sur Paris avec son vieux pote le pianiste barré Chilly Gonzales. Là, les expatriés s'acoquinent avec le producteur Renaud Létang (Souchon, Manu Chao, Birkin...) et s'attelent à "Let It Die". Rapidement, le premier extrait "Mushaboom" devient un tube et la voix de Feist, tour à tour douce et caressante, passe définitivement les frontières (disque d'or en France, platine au Canada), flattant les oreilles du grand public des deux côtés de l'Atlantique.

Trente-trois mois de concerts et autant de festivals plus tard sur trois continents, il est temps pour Feist de penser à retourner en studio. C'est à La Frette-Sur-Seine, un charmant village du Val-d'Oise située à une vingtaine de kilomètre de Paris, qu'elle décide finalement de s'installer. Dans un manoir vieux de 200 ans, le groupe de tournée se réunit (Julian Brown, Bryden Baird et Jess Baird), rejoint par Gonzales, Mocky, Renaud Létang et Jamie Lidell. Rapidement, la bâtisse s'orne d'un piano, d'un vibraphone, d'orgues, de guitares et d'amplis. Contre les vitraux, deux batteries sont installées et des micros dispersés un peu partout sur le parquet ciré.

L'isolement et le calme de l'endroit les sensibilisent au moindre son et ils utilisent alors leur environnement comme matière sonore : un chant d'oiseau, un aboiement de chien, le passage d'une voiture ou d'un avion... Forts de leur complicité et de leur expérience sur scène, Feist et son équipe travaillent vite. En deux semaines, l'affaire est bouclée : "The Reminder" est né.

Premier extrait du CD, "My Moon My Man" et son riff de piano donnent le ton. En pleine maîtrise de son chant, Feist y souffle le chaud et le froid tandis que basse et batterie s'entremèlent. Quant à "Brandy Alexander", sa rythmique syncopée de grosse caisse se synchronise peu peu avec celle d'un battement de coeur. Effet hypnotique garanti. Dans "1234", une chanson testée sur scène, elle rend à hommage à la grande Dusty Springfield, période "Dusty in Memphis". Hommage, encore, avec "Limit To Your Love" où Feist se projette dans la peau de Nico, l'égérie du Velvet Underground, jouant au piano accompagnée aux percussions de Maureen Tucker. On trouve aussi dans cet album des traces de reminiscences d'un long laps de temps passé sur les routes avec "Sea Lion Woman". Chant traditionnel adapté avec succès en son temps par Nina Simone, Feist en a fait un des tours de force de ses prestations live. Sur disque, il devient un morceau afro-electro à grands renforts de synthétiseurs, d'applaudissements et d'une mini chorale gospel. "The Water", elle, plonge la voix de Feist sous des couches de vibraphone et de piano, laissant le texte dériver entre la rudesse des montagnes, une mer dangereuse et des piles d'ossements qui émergent des profondeurs... Guitare fragile et cordes pincées en avant, Feist joue dans "Intuition" au jeu des questions-réponses avec, au loin, le choeur d'une foule.

Bref, "The Reminder, qui fait suite et sens au succès de "Let It Die", est un condensé de Feist. Le disque d'une artiste se retrouvant après s'être dispersé, se posant après avoir parcouru le monde. Une artiste, enfin, qui rassemble en quelques chansons toutes les facettes de sa personnalité.

Commentaires

Moi, je dis ça, je dis rien, mais il me semble que la particularité (LA ? disons UNE des particularités) du groupe Tokio Hotel, c'est que Tokio s'écrit avec un I et pas un Y. Ce me semble, hein !
Sinon, merci de me faire découvrir Feist, que je ne connaissais pas jusqu'à présent et que j'aime bien.
Bisous !

Écrit par : Céline | samedi, 25 août 2007

Mais QUI ose dire (et penser ?!) que Feist est déprimante ? Vraiment, il faut soit n'avoir aucun goût soit être de mauvaise foi. Cette fille me met toujours de bonne humeur. Les plus beaux jours de ma vie sont ceux où une de ses chansons arrivent jusqu'à mes oreilles alors que j'ai mis mon lecteur en mode aléatoire (ah, on voit que j'exagère un tout petit peu là ? Bon, ok...).

Écrit par : Mademoiselle Coco | mercredi, 16 janvier 2008

plein de bon sens, ce que tu écris !
A +

Écrit par : Ibid Norio | mercredi, 16 janvier 2008

J'aime beaucoup My Moon My Man, en revanche je n'avais jamais vu le clip et je me suis revue danser à Roissy (lol, j'ai un côté un peu déluré mais faut pas s'affoler), un très bon moment !

Écrit par : Une Princesse... | mercredi, 16 janvier 2008

J'adore totalement! Mais je connais pas beaucoup, donc emrci des ces petits morceaux!

Écrit par : Camille | mercredi, 16 janvier 2008

Je ne connaissais pas, merciii^^

Écrit par : Scheharazade | mercredi, 16 janvier 2008

Merci d'avoir Feist tes tiroirs - j'ai appris plein de trucs et j'ai passé un tres bon moment ici apres une horrible journée

Écrit par : Miss Zen | mercredi, 16 janvier 2008

Je suis également une ultra fan de Feist. Découverte il y a des années en première partie d'un concert de -M-. Une révélation, quelle classe cette nana. J'ai été déçue par sa perf scénique lors de son passage au Grand Rex mais je suis toujours fan. Je te conseille le truc qu'elle a fait en duo avec le groupe Hypnolove, sous le surnom Bitch Lap Lap, qui s'appelle Get to know the girl. Une merveille.
Ma préférée de Feist : je crois que je suis incapable de choisir.
Pour moi Feist c'est comme Simon & Garfunkel ou The Shins, je ne m'en lasserai jamais.

Écrit par : Suffragettes | jeudi, 17 janvier 2008

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