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jeudi, 05 juin 2008

aaaaaaaaaaaaaaaaaare you funny ?

Les Anglais, sont drôles. C'est une vérité universellement reconnue. Ah non ça c'est les premiers mots de Pride & Prejudice. Flûte!

Oui ils sont drôles. Un peu comme les Italiens sont fénéants, les Suisses riches, les Espagnols ibériques, les Corses fières... Ca c'est pour le monde merveilleux des idées reçues.

A propos, 2 ou 3 choses à savoir. Le thé à Cinq heures de l'aprem, c'est un mythe urbain, un peu comme les Mary Jane vernies noires. Et pour le fameux Flegme Britanique, il y en a certes des traces, mais c'est en voie de disparition. Désolée, fin d'un mythe. Si Laura Ashley a fermé ses boutiques en province, c'est qu'avec les 35 heures et les mini vacances, des Français ont découverts que c'était pas vraiment très vrai. Mais si Mark & Spencers pouvait revenir, ce serait bien quand même.

Alors Rigolons un peu. Let's have some fun. Je rappelle le principe, je raconte ma vision des trucs rigolos made in UK, alors comme je ne connais pas tout, et que j'ai pas envie de faire Wikipedia, y aura des ellipses.

Au début de ma connaissance de l'humour anglais, il y avait Benny Hill. Et en fait je riais pas beaucoup. Il y avait aussi Mister Bean, mais j'étais pas la plus grande fan. Heureusement il y avait eux.

 


Là, ils ont un peu vieilli, mais ce sont les Monty Python!!!

 

Et surtout dans ma vie, il y avait Sacré Gral et cette scène. Ca j'avais moins de 10 ans et j'aimais trop, je rigolais comme une dingotte avec mes copains de petite fille Vincent & Robin. En fait, ils avaient plutôt peur et moi je rigolais.

 


...Sauf qu'il y avait pas de sabres lasers...

 



Vous savez,quand ils se battent et que le Chevalier noir n'a plus que le tron et la tête et qu'il continue à hurler et à vouloir se battre. Bref j'adore, j'adhère, je plussoie. C'était mythique. Plus tard, j'ai vu La vie de Brian et j'ai tout autant aimé. Ouai le " Crucifixion, one cross each, queue on the left" ça me fait hurler de rire aussi. Je rigole beaucoup tout de même. Il parait qu'il faut rire, ça donne bonne mine. Ou alors c'est peut être les carottes, ou le masque à l'argile blanche.

 

Pour clore l'épineux sujet des monty Pythons, voilà un truc mega maxi genial. I Like Chinese, d'Eric Iddle. Je propose qu'à la place du badge "Pour un monde meilleur", les sportifs français chantent ça aux J.O. Ouai, on a des chances de se faire virer tout de suite de Chine comme ça, on aura pas la honte de rentrer avec 18 médailles maximum. Parce que ça, personne a osé dire que c'était la raison principale aux tensions diplomatiques entre nos deux pays. Heureusement que je suis là.


 

Après, entre donc les années 60/70 et disons les années 90, il y a du se passer plein de choses, mais je connais pas tellement. Il y avait une série qui a remporté un grand succès, ça s'appellait Allo/Allo etc'était de l'humour sur la seconde guerre mondiale, enfin je crois. Mais je n'ai jamais vu, même si j'ai entendu beaucoup de bien dessus. Comme on dit chez moi, On peut pas être au four et au moulin.

So We are the 90's. And ladies & Gentlemen, let me introduce to you the worst man of the history of Ze world : Black Adder. Qu'on peut aussi appeller La Vipère Noire en français. J'étais au collège, et c'était diffusé tous les samedi vers 20h sur arte. Après quand j'entends dire que c'est une chaîne prise de tête, je me demande si les gens ils savent lire le télé 7 jours.

C'est l'histoire d'un type super méchant, Lord BlackAdder qui veut diriger le monde à travers les époques de l'histoire anglaise. La dernière saison se passait sans doute pendant la Première Guerre Mondiale, mais là encore je n'ai pas tout vu.

Je vous met le générique de la première saison, et le moment d'un épisode special qui date de 1999 ou Blackadder des années 90 se retrouve nez à nez avec l'ami Will. En fait c'est Colin Firth et c'est pour ça que je mets cette vidéo. Dans cette genialissime série, outre Rowan Atkinson, il y a Hugh Laurie & Stephen Fry. Je les aime d'amour. Bon aujourd'hui, Hugh est über connu grace à Docteur House, que je n'ai jamais regardé, mais je devrais, je devrais... C'est juste que le voir loin de sa Perfide Albion que moi j'aime bien, ça me fait tout bizare. Ce qui était bien avec Hugh Laurie, c'est qu'avant quand on le connaissait, on faisait partie d'une bande de Happy Few. Rencontrer quelqun qui le connaissait, c'était rencontré quelqun qui avait adoré Mr. Palmer dans Sense & Sensibility, c'était rencontré quelqun qui te parlait de Peter's Friends, c'était rencontré quelqun avec qui tu pouvais rire en parlant de A bit of Fry and Laurie et Jeeves & Wooster. Et je suis désolée, c'était pas pareil que d'entendre mes cousines parler de Docteur House.
Hein, Céline, c'était pas mieux avant ? LOL

 


Au générique de Black Adder, on retrouvait Richard Curtis, géniallissime scénariste made in Albion. En France, il est connu pour Quatre marriages & Un Enterrement, Coup de Foudre à Notting Hill et Love Actually. Mais en Angleterre, il est aussi l'hômme derrière The Vicar of Dibley.

   

Elle c'est Geraldine( Dawn French), et elle fait partie des premières femmes ordonnées par l'Eglise Anglicanne. Elle débarque à Dibley, un petit village anglais de carte postale en 1994. Sauf que of course, on attend un homme, et pas une femme libérée qui cache des snickers dans sa bible. Si vous comprenez l’Anglais ( pas de sous titres, même anglais, sauf sur le dernier dvd), cette série est de loin ce qu’il y a de plus efficace pour vous mettre de bonne humeur. C’est encore plus fort que Love Actually, croyez moi, je ne mens jamais^^ Mention spéciale au personnage d’Alice.

Dawn French, s’est illustée dans French & Saunders, avec Jennifer Saunders, qu’on prend aussi plaisir à suivre dans Ab Fab. Ab Fab aussi, c’est génial. Et ça passait aussi sur Arte.  

Je ne resiste pas à vous mettre une petite vidéo de The Vicar of Dibley. Je pense qu’on peut se passer d’Ab Fab, c’est un peu plus connu de ce côté de la Manche.


C'est un extrait de l'épisode final de la série diffusé en Janvier 2007, après quelques années d'abscence de la série ( qui n'a pas vraiment été régulière). Geraldine en pince pour le beau Comptable qui vient de débarquer, et hélas, il semble qu'il soit sur le point d'en épouser une autre.

Il y a aussi Catherine Tate qui me fait vraiment rigoler, mais j’en ai parlé il y a pas longtemps.

Bon là, je vous sens arriver avec vos grands chevaux, du style «  Ohé Camille la It Girl, pourquoi tu ne parles pas de The Office ». Bah parce que j’ai jamais regardé. Enfin vite fait, donc je me prononce pas. Mais j’ai vu un peu d’Extras, et l’épisode avec Kate Winslet était vraiment bien.

J’en oublie beaucoup, parce que l’humour en Angleterre est auss présent dans les livres ( Roddy Doyle, la série des Jeeves, Jane Austen…), et au cinéma ( Richard Curtis, Stephen Frears…). Mais mon article est déjà long.

 

(Mode it girl qui essaye de mettre sa fichue mix tape dans un article)

Bonsoir Paris!

 

Ouai il est quoi 11H34, mais je voulais me la pêter Jean Michel Ca va ( parce que je bénéficie en ce moment d'un etat de grace Joey & Chandler, j'ai le cable gratuit, et il y a Comédie et sur Comédie il y a Le Burguer Quizz, et donc parfois y a Jean Michel Ca va et son Célébre "Ca va St Etienne, On vous entend pas la haut!")

Donc soit cet article ne sert à rien

Soit il y a ma mixtape de chansons que j'écoutais de l'autre côté de la Manche, du style j'étais la Fille de la Mancha. Ahahah. Jeux de mots pourris. Laurent ruquier. Besoin d'une douche froide même s'il pleut à Lyon)

Soit la, comme ça par miracle, My Beautiful Mixtape apparait.

 

 

HS : Lyly June est un devin de la musique, Louis Bozon ( Monsieur jeu des 1000 Euros) chante La Parisienne au fou du Roi. Cette chanson m'a toujours fait mourir de rire.

 

Edit : Il semble que ça ne marche pas sur Haut & Fort, ou alors c'est un problème qui vient de Internet Explorer ? Heeeeeeeeelp les people! Heeeeeeeeeeeeelp!

Sinon, pour rentabiliser ce billet.

Est ce que vous voulez qu'après je vous parle de Cinéma Britanique ? De cuisine au beurre britanique ? De Peinture Britanique ? De Mode Britanique ? ( et surtout Topshop en fait, et Tkmax, et Primark et Ouai de plein d'autres trucs aussi) ? De série télé britanique ? d'humour britanique ? Enfin bon bref...

Au revoir les People From Paris & Elsewhere.
See you über soon
!

mercredi, 04 juin 2008

Music was my first love*

*Well, not exactly, at least not concerning England.

Il y a des tas de trucs à dire sur l'Angleterre. Des mega maxi tas. Ce matin j'avais commencé un article sur mon emménagement, ma maison, ma chambre. Mais en fait, c'était déjà expliqué dans mon blog ou je retraçais ma vie là bas. Je me sens pas l'âme d'un Hitchcock qui retournait ses films cet après-midi.

Je voulais parler de cinéma anglais, de Quatre marriages & Un Enterrement, de Ken Loach, de Stephen Frears, de Mike Newell, de Colin Firth, de Bridget Jones. Et puis j'ai décidé de commencer par la musique, comme ça, parce que mon arrivée en Angleterre correspond à un evenement musical que j'ai raté, faute d'être accompagnée.

Un concert des Babyshamble.

...

tomates

...

tomates

...

C'est bon on continue.

Et oui quand je suis arrivée à L. ( pour éviter les recherches google en folie!), la fac, enfin le BDE géant organisait un concert des Babyshamble. A cette époque, tout ce que je savais de Pete Doherty c'était qu'il se droguait, et qu'il sortait avec la fille la mieux sapée du monde selon moi, Kate Moss. A cette époque, les concerts de rocks m'ennuyaient et je ne connaissais feu The Libertines, que parce que Hedi Slimane les habillait ( je crois) et que j'aime bien Hedi Slimane quand même. Les Babyshamble pour moi, c'était moins bien. J'avais prévu d'y aller mais au final, personne ne venait, et je n'y suis pas allée.

Maintenant je m'en veux parce que même si je connais pas The Libertines & co sur le bout des doigts, j'aime beaucoup What became of the Likely Lad. Beaucoup plus que Don't look back in the sun par exemple.

 

En Français, ça doit vouloir dire : "qu'est ce que sont devenu les gamins dans notre genre". Même les paroles, pour une chanson anglaise, elles sont it.

Vers la fin du mois d'Octobre, on a eu la télévision. On regardait friends ensemble ( on était 7 dans la maison), et parfois il y avait une pub pour un CD pas cher chez Tesco d'une fille que tout le monde connait et qui s'appelle Amy Winehouse. J'étais médusée par sa voix. J'ai aimé. Je crois que je ne suis pas la seule. Après j'ai découvert sa vie de Trash girl, mais pour moi elle n'est pas trash, elle est anglaise, et je l'aime.

Oui il faut dire que depuis que j'ai vu un concert de Rachid Taha, sans doute drogué et en tous cas plus qu'alcoolisé, je pense que les drogues, pour les artistes, ça devrait être dépénalisé. Vous imaginez Gainsbourg sans sa clope au bec. Bon il en est mort, et rapport au fait que j'aime Amy, j'ai pas envie qu'elle meurt d'une overdoze. Mais je m'y suis habituée. Baudelaire était passablement atteint lui aussi, et pourtant, ses vers ont de la classe.

En Angleterre, j'ai appris à aimer le rock, enfin à re-aimer le rock. En France, j'avais l'impression que tout le monde faisait la même chose. Aujourd'hui c'est dans le RnB que tout le monde collabore avec Timbaland et donc tous les sons finissent par se ressembler.
Mais j'étais au pays des Beatles et des Stones, au pays de Coldplay, de Pulp, de Blur, de Radiohead, de David Bowie... Et aussi des Spice Girls ( à ce propos, depuis Love Actually j'aime beaucoup Les Sugababes, même si les chanteuses n'arrêtent pas de changer!) et des Takes That, qui ont fait avec Shine un petit morceau pop plutôt pas mal pour de la pop. J'ai pas aimé l'album que Robbie Williams a sorti cette année là, sa reprise de Manu Chao n'était pas une horreur, mais je préférais l'album précédent, son look chav ( racaille in England) m'a pas tellement interpellé.


Shine, Take that ( oui j'aime vraiment bien!)

Très vite, après une dose intensive d'Amy, j'ai écoute Just Jack et son Star in the eyes, c'était assez pop ( et vite prise de tête), mais c'était sympathique.

 


Just Jack, Stars in they Eyes, un tube de l'automne 2006

Il n'y avait pas que de la musique anglaise, j'écoutais toujours un peu de trucs de RnB et surtout Save Room de John Legend. Mais c'est pas Anglais.

A la fin de l'hiver, on a eu le droit à un petit gang de jeunes joufflus anglais, en slim of course, qui passaient bien. Je trouve que ça fait penser à Brimful of Asha.


The View et leur tube Same Jeans ne cassent pas trois pattes à un canard, mais j'aime bien. C'est frais. Cependant, même dose de prise de tête à l'usure que Just Jack. Mais ca me rappelle mes déjeuner dans la cuisine avec la radio allumée sur une radio pop locale.
Ah oui, on a aussi eu Mika, qui est genialissime et The Scissors Sister, mais je voulais faire un peu couleur locale.
Mon départ était moins anglais, c'était un mix entre Umbrella & la première chanson de Justice ( sauf qu'à l'époque je savais pas que c'était Justice) et comme tout le monde rentrait chez soi, on hurlait tous " Because we are your friends, you're never gonna be alone again" ( Enfin je crois que c'est ça les paroles...)
Y a eu d'autres trucs, dont une chanson de rockers californiens, mais j'aime pas les rockers californiens

mardi, 03 juin 2008

A l'Anglaise

Hier, je voulais regarder les derniers épisodes de la saison 4 de Lost, pour voir ce qui arrive à Jack, Sawyer & Desmond. Or, pour celà, il fallait que je fasse de la place sur mon disque dur. Il y avait 400 petit MO dont j'aurai pu me défaire en un seul clic, mais je ne l'ai pas fait. Parce qu'en fait c'est un documentaire sur le mariage de Queen Elizabeth & Prince qu'on sort (au parc pour lui faire prendre l'air). Oui parce que moi, c'est un besoin primaire pour mon bien-être, j'ai besoin de savoir qu'elle l'a rencontré à 13 ans et que ce fut love at first sight . Les gens de la Royal famille, je les surkiffe. Surtout le rouquin, mais il est retourné voir sa blondasse petasse qui porte pas de pantalons. Bref, je veux même pas parler d'elle, il y a certaines blessures qu'il faut pas réouvrir...


Photographiée par Cecil Beaton
Oui je reste dans mon trip Grands Photographes

Je crois que même un an après, même avec mon année pas très fun, même après avoir loué le jour de mon retour, au fond j'aime l'Angleterre et j'ai aimé y vivre.

Il y a bien sur l'Angleterre de conte de fée où vivent les héros d'Agatha Christie. On y boit le thé dans de belles tasses en porcelaine fine, on fait ses courses chez Fortnum & Mason, on a une loge à l'opéra de Covent Garden comme dans Match Point.

Et puis il y a l'Angleterre ou j'ai vécu, ou on est plutôt dans un film de Stephen Frears adapté d'un roman de Roddy Doyle, comme The Van, que j'ai trouvé pour pas cher cet après-midi chez Gibert, alors que j'étais sortie pour me trouver une petite blouse d'été, parce que ma mère est repartie avec mon nouveau Tshirt et pas mal de mes fringues d'été ( je compte migrer bientôt).

Mon Angleterre à moi ressemblait donc ça ça

C'était un endroit pas tellement charmant, ça s'appellait Loughborough. Moitié campagne, moitié ville moderne et assez populaire. Bref la ville anglaise typique, entre working et middle class. Rien de glamour, rien de Punchy, rien de beautiful. Juste ma chambre dans une auberge espagnole partagée par 7 étudiants.

Une ville pleine de charity Shop, un Sainsburry, un petit Topshop et le sourire des caissières qui t'appellent Darling. En France, on fait toujours la tronche aux caisses, là bas, on t'accueille souvent par un sourire ( si le vendeur ou la vendeuse a plus de 30 ans, ça va de soi).

Je repense à ça, parce que bientôt, ça fera un an que je suis rentrée. En lisant le blog de Mlle Eli, qui s'apprête à partir à Salamanque l'an prochain, je me revois il y a un peu plus de deux ans, je me souviens de mon excitation, de mes envies. Je n'ai pas tout réalisé, je ne suis pas allée à Winchester sur la tombe de Jane Austen, je ne suis même pas allée visiter sa maison. Je me suis contentée de Bath & de Chastworth. J'ai passé du temps avec la statue de Robin des Bois & j'ai marché des heures à travers Shoreditch & Brick Lane. Je n'ai pas croisé The Facehunter, mais avec mon look de touriste voyageuse (sac à dos, guide du routard, basket, parka ou doudoune-eh oui, l'hiver il fait froid, et j'ai besoin d'un truc qui protège du froid), j'avais environ une chance sur un milliard d'être shootée. Et en plus je ne connaissais même pas The facehunter à l'époque, j'allais juste là bas pour l'ambiance et pour échapper un peu aux touristes. Notting Hill c'est joli, mais on se croirait partout sauf en Angleterre, je n'ai entendu là bas que des Italiens, des Espagnols, et ah oui, des Français!).

Et puis ce soir, sur Canal Plus, est diffusé un petit film Anglais, enfin pas si petit en Angleterre, The History Boy. C'est adapté d'une comédie musicale, qui doit être mieux que le film je pense. C'est les années 80 et un collège offre des cours à ses meilleurs étudiants pour être admis à Cambridge ou Oxford. Dedans, il y a Dominic Cooper, que certaines connaissent peut être parce qu'il joue Willoughby dans la dernière version de Sense & Sensibility diffusée sur la BBC en Janvier dernier. J'avais loué ce film avec une amie et on l'avait regardé, et soudain en plein milieu, les élèves se voyaient menacé de n'être admis qu'à Loughborough University s'ils ne faisaient pas un peu plus d'efforts. Or, si vous suivez, c'était ma fac. Un jour donc, je trouverai ce film en dvd pas trop cher et même si je ne le regarde jamais, il tronera dans mes étagères, et dans ma malle souvenir from England.

On va dire ce soir, que si j'arrive à tenir ma parole, je vais essayer de parler un peu de mon séjour en Angleterre en Juin. J'ai été interrompue l'an dernier, et mon blog est vite devenu une sorte de Land of Despair. Et comme en ce moment, je me sens prête à en parler, autant en profiter, non ? Et si vous n'aimez pas l'Angleterre, revenez en Juillet!

PS : Ahaha, je viens de voir que mon Tshirt d'anniversaire est un must have selon Glamour. Eh bah cool, pour moi c'était surtout le chouette Tshirt que j'avais acheté à côté de ma boulangerie, je lui trouvais d'ailleurs un petit côté très English justement, sans doute le motif. Bref allez, hop, pour se la jouer star de la blogo habillée top tendance, le voici!

Personellement, je le porte à la Kate Moss, avec un petit gilet, rentré dans le pantalon, avec des ballerines argentées cette fois ( Ouai parfois mes vieilles paires de chaussures dorées restent un peu au placcard) et le chapeau que j'ai acheté chez Claires. Ouai et après je joue à "Hello My name is Camille and I live around the corner of May Street & April Lane"

Le premier qui dit que je suis totalement pathétique, je bloque son adresse IP ;D

Donc voici le Tshirt, que si j'étais à Paris, les filles elles m'arracheraient ma vertu, mais ouf j'habite à lyon, alors je suis tranquile.

lundi, 02 juin 2008

A l'américaine...

En ce moment sur arte est diffusé une super mini série américaine qui date d'il y a longtemps, soit les années 70. Et quand je dis " super" je pèse mes mots tellement c'est bien.

Hier soir, la plus part de l'action se passait dans la calle d'un négrier de la fin du XVIIIeme sans doute, et Kunta Kinte ( le héros, noir, le pauvre!) y était enchainé allongé dans des lits à étages digne des représentations policées des camps de concentration dans n'importe quel film traitant du sujet. Et oui hein, les années 70, c'était pas l'âge d'or du réalisme.


Ca, c'est Kunta Kinte, le héros de la série Roots, ou Racines en Français.

Il parait que dans les années 70, tous les américains ( enfin 1 sur 2) ont regardé ça à la télévision. En France, c'est déjà passé des tas de fois sur M6 dans la Saga du Dimanche ( on ne dis rien la dessus, j'ai quand même les dvd du Bonheur au bout du chemin, donc la Saga du Dimanche, c'est un peu sacré dans ma perspective des Dimanches après midi!), mais là vous comprenez ça passe sur arte, donc Telerama se fend d'un article. Et c'est cool, parce que c'est pile ce dont j'ai besoin dans mon mémoire.

Donc hier soir histoire de joindre l'utile à l'agréable ( et surtout parce que je crois que c'est une des rares Saga du Dimanche que je n'ai jamais vu en entier, enfin j'avais pas reconnu le début...) j'ai zappé entre ça et Ce que veulent les femmes ( Parce que oui, l'héroïne de ce film bien sympathique s'appelle Darcy, et que bon, dans la vie j'ai de hautes résponsabilité à tenir! ;))

En fait c'était vraiment mauvais, enfin pas tant que ça parce que parfois je regardais plus de cinq minutes d'affilées, mais bon, les années 70, surtout en VF... Voilà quoi.

Mais comme je suis maso, ce soir je me fais la suite.

N'empêche que comme vous ne le savez peut être pas, j'ai toujours été interessée par les séries américaines et par la représentation de ceux qu'on doit aujourd'hui appeller les African Americans. Hum, oui, imaginez Claude Nougaro chanter " Amstrong je ne suis pas African Americans, Je suis blanc de peau" Tout de suite, c'est beaucoup plus it, non? ;)

Enfin bon bref passons.

Une de mes séries préférées quand j'étais petite c'était The Cosby Show. ( Là en clic, c'est le best of des génériques, j'adorais les générique!)

Avec le type qui me faisait le plus rire au monde à l'époque : Bill Cosby. Je dois avouer qu'être insomniaque a parfois du bon, puisque la série est rediffusée tôt le matin sur France 3, et que c'est toujours aussi drôle.


L'amérique, les années 80, la coupe de cheveux de Théo...

Mais comme déjà toute petite je me battais contre les inégalités, j'avais demandé à ma mère " Maman, pourquoi ils n'ont pas d'amis blancs" ?

Elle ne connaissait rien en mixité sociale américaine, alors elle n'a pas su me répondre. Ca me troublait beaucoup, parce que moi dans mon école c'était " enfants de tous pays", et que Rudy Huxtable ( la plus jeune de la famille avant l'arrivée d'Olivia) avait un copain noir et puis c'est tout. Mais Kenny était super génial comme copain, donc ça passait bien. Ils avaient dans mes souvenirs un voisin blanc un peu casse pied. Et j'avais aussi été trés choquée par le fait qu'une des profs de Théo enceinte de plus de 8 mois doive continuer à travailler. J'avais 7 ans et déjà je militais pour les droits sociaux. Je sais c'est beau...;)

Après j'ai grandi, et ça ne passait plus à la télévision. Heureusement il y a eu Docteur Quinn, et elle elle était super, elle défendait les gens de couleurs, et les indiens, et les femmes, et les immigrants... Si je vous disait que Michaela c'est mon modèle, je passerai sans doute pour une plouc, mais je m'en fiche! Parfois les bons sentiments, ça fait du bien.

Donc j'ai grandi, et bye bye les Huxtable et leur grain de folie. Et presque bye bye les African Americans ( Oui je veux rester politiquement correcte!)

Et il y a eu Urgences, comme grande série que j'adore encore et encore.

Dans Urgences, il y avait un African Americans ( On va dire AA maintenant!), le docteur Benton. Ah mais oui, mais le docteur Benton, il était méchant quand même.
Et il y avait sa copine. Elle était belle, elle était gentille. Ah oui mais bon, elle sortait avec des noirs aussi, et même que son mari, il lui refillait le SIDA. Eh Eh, comme si on pouvait être noir et heureux ? C'était encore les années 90 mes chéris, y avait peut être Bill Clinton, mais c'est tout.



Heureusement à la fin, Jeanie sortait avec un policier noir et ils adoptaient un petit bébé qui avait le Sida. C'était beau...

J'ai l'air de plaisanter, mais c'est quand même très sérieux. Les couples mixtes, aux USA, ça ne marche presque jamais à la télé ou au cinéma. Il y a tout de même des barrières qui sautent là où on ne les attend pas, j'avais été marquée par le fait que Victoria Newman soit enceinte d'un noir dans Les Feux de l'Amour. Mais bon selon ma tante, elle perdait le bébé et ils se séparaient. Eh oui hein, faut pas non plus pousser mémé dans les orties.

Après il y a Friends, ou au bout de 9 ans de bons et loyaux services, Charlie arrivait enfin. Elle avait des répliques avec tout le monde, elle sortait même avec 2 mâles de la bande, et elle ne parlait jamais de ses difficultés à être AA dans un monde de pas AA. Dans le style intégration des minorités ( oui j'emploie des termes scientifiques!), Friends était beaucoup plus novateurs avec l'homosexualité. Et oui en 1994, un personnage ouvertement homosexuel et qui plus est lesbienne et enceinte, c'était vraiment vraiment osé.

Il y a eu du progrès dans SATC ( quoi qu'avec une héroïne noire dans la bande, ça aurait été génial!)puisque Miranda avait une relation soutenue avec un séduisant AA. Samantha avait elle moins de chance, mais pour autant, son histoire avec un AA que sa soeur ne veut pas voir fréquenter des non AA avait le don de ne pas tomber dans les clichés. C'était tout à fait l'esprit de la série. Mais à la fin, aucun coupe mixte pour autant.

Aujourd'hui, les séries me semblent être désesperemment communautaires, surtout outre atlantique. Sayid a bien conté fleurette à une jolie blondinette, mais ça a mal tourné. Louise from St Louis aurait tellement pu apporter à l'histoire avec un amoureux moins AA. A la manière de Friends, c'est souvent dans les personnages secondaires qu'on arrive à faire passer les choses plus facilement. Cet aspect cliché m'a un peu déçue.

Comme je peux me tromper, si vous connaissez une série qui sort du lot, vous pouvez laisser un commentaire.

c'était un article très interessant, si vous ne connaissez pas encore la vie d'Yves St Laurent, Princesse Audrey a tout très bien raconté! Et si par hasard, vous avez une robe Mondrian qui ne vous sert pas, je vous envoie mon adresse, et dans ma grande bonté, je paye les frais de port! ;)

dimanche, 01 juin 2008

My Paris Hilton, myself

Oui, ce titre est inspiré de mon épisode préféré de SATC.

910032969.JPG

Il y a quelques moi, j'avais une collocataire ecossaise. Elle était cool, mais elle venait d'une autre planête. Comme toute bonne étudiante britanique, elle portait beaucoup de T-shirt un peu longs, sans jupe ou sans pantalon. Eh oui, n'oublions pas que chez elle, les gens ont des peaux en Kevlar.

Elle avait un prénom, mais très vite je l'ai surnommé Paris Hilton. Parce que le jour où je l'ai rencontré, j'ai découvert qu'elle était très très très très très riche. Elle avait fait toute sa scolarité dans des pensionnats de jeune fille très selects. Le genre de trucs avec des supers uniformes, des jeunes filles sages et des super profs qui t'aident à avoir un brun de jugeotte et de la culture générale. Et en fait, sur elle, ça n'a pas marché. Un soir j'ai quand même du lui expliquer ce qui s'était passé exactement pendant la seconde guerre mondiale.

Alors oui, forcément après, quand on me chante les louanges du système scolaire britanique, j'ai envie de pleurer.

Comme toute bonne Anglaise ( vous me pardonnerez ce racourci, elle faisait ses études dans une fac d'Angleterre), son activité extra scolaire préférée était la boisson. Elle sortait, se bourrait la gueule et vers 3 heures du matin, me réveillait en me demandant si elle devait ou pas rejoindre ce type à qui elle avait donné son numéro de téléphone. Il faut dire qu'une Anglaise bourrée, avec des seins d'une taille à faire se rêver Pamela Anderson et un visage peinturée à la Peggy la cochonne, ça fait rêver le commercial en voyage à Lyon.

Ma Paris Hilton, elle m'a dégoutée d'être riche. Bon je n'ai rien contre l'argent, mais c'est que je pense à mon hypothétique future marmaille, moi. Et qu'en faire des petits Paris Hilton en puissance, c'est pas ce que je désire au plus profond de moi même.

Alors elle faisait peut être du ski à Gstadt, elle passait peut-être ses vacances dans un hôtel super à faire du golf en Arizona, mais sa vie j'en voudrai pour rien au monde.

Le monde qui l'entourre, c'est à peine si elle était au courant de son existence. Et bon pourtant, c'est pas comme si elle étudiait la reporduction des bactraciens à Minsk comme le gentil scientifique. Elle était en fac de science-politique, un truc ou normalement, on est un peu interessé par l'actualité, les problèmes de société. Bah elle, elle était surtout un peu raciste en fait.

Et en plus, elle ne connaissait même pas la purée mousline. Ca c'est le comble quand même!

Cette rencontre a un peu changé ma vision des choses. Surtout sur l'éducation en fait. Je me disais bêtement que quand on sort d'un de ces super pensionnats anglais à la Harry Potter, on est instruit. Et peut-être pas toujours en fait. Elle et ses frères et soeurs ne font que dépenser l'argent de leurs parents, sans aucune autre contrepartie. Moi je préfère Denys Finch-Hatten!

Enfin bon bref...

Cette expérience me ramène toujours à la même conclusion, je préfère être celle que je suis. J'aimerai juste savoir faire de belles photos! ;)