mardi, 22 janvier 2008
It Quizz
Vous voulez savoir ce que je fais quand j'ai du temps à perdre ?
07:45 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Jane Austen
lundi, 21 janvier 2008
The it Girl : born to be wild but curently pretending to be famous Vogue model
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13:25 | Lien permanent | Commentaires (9)
One girl into the wild...
C'est étrange comme parfois, il est difficile de parler de ce qu'on aime. Je cherche en vain comment vous convaincre d'aller voir Into The Wild, et je n'y arrive pas.
J'étais assez chagrine ce week end de ne pas être assez bien selon ma tante. D'un autre côté, elle n'est pas assez bien pour moi non plus, j'ai horreur de cette petite bourgeoise provinciale qu'elle est devenue, femme de médecin dans un microcosme audomarois nauséabond dont la principale activité consiste à se dire qu'elle est la mieux habillée de sa ville. Dans sa grande bonté, elle donne se qualificatif à son mari et à ses enfants.
L'amour que je lui porte, elle ne semble pas en vouloir. Alors je lui reprends. Je ne ferai pas le premier pas. Je ne me suis jamais considérée comme étant mieux que quelqu'un, je me dis juste que les 6 milliards de personnes qui peuplent cette planète sont en gros tous assez différents les uns des autres et qu'essayer d'en faire des clones sans âme est tout, sauf une bonne idée. Ai-je tord de ne pas vouloir changer à tout prix ce que je suis ? De ne pas m'imposer des règles drastiques que j'estime stupide ? Après tout, je ne demande pas à ma famille de changer pour me plaire, elle me plaît comme elle est et je persiste à lui trouver plus de qualités que de défauts.
Alors pour oublier que je n'étais pas parfaite, je suis allée au cinéma à l'aveuglette. J'avais certes entendu parler du dernier Sean Penn, mais l'idée de suivre un néo bab américain dans un voyage solitaire que j'imaginais long et lassant comme un jour sans pain ne me tentait guère. A cela il faut rajouter que mes dernières tentatives avec le cinéma indépendant américain étaient tout sauf des réussites. Passe encore Little Miss Sunshine, mais par pitié, qu'on ne me parle plus de Garden State...
Je me disais que les américains excellaient dans les grosses productions et qu'à part Tim Robins, nul n'est prophète en son pays.
Alors je me suis plongée dans l'inconnu, deep into the wild, comme Alexander The Supertramp. Et je dois avouer que j'y suis encore... no phones, no pool, no pets... Il faudrait toujours aller au cinéma comme ça, sans savoir ce qu'on va voir et donc ce qu'on va vivre.
J'ai soudain envie de vendre tout ce que je crois posséder et de partir à l'aventure, découvrir un monde que je ne connais pas. J'ai envie d'être une hippie et de gratter ma guitare comme Janis Joplin. J'ai envie d'être ailleurs, dans un endroit où on ne voit pas de mal à ce qu'une enfant de 11 ans utilise "cependant" et "néanmoins" dans une petite rédaction de 25 lignes sur les cadeaux de noël. ( Si une prof de français peut venir à mon aide pour m'expliquer en quoi ces mots si affreux de notre langue doivent être bannis comme Carthago delenda est )
Je suis into the wild et c'est très bien comme ça.
12:05 Publié dans La it musique, Le it film, ma vie de it girl, Voyage | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : blabla de fille
dimanche, 20 janvier 2008
ITto the Wild
Demain, quand j'aurai trouvé les mots, je vous en parlerai. En attendant allez le voir.
23:00 Publié dans Le it film | Lien permanent | Commentaires (3)
samedi, 19 janvier 2008
Travailler plus pour gagner plus
21:25 | Lien permanent | Commentaires (19)
Publi-reportage : Une It ville nommée Bruges
Il y a quelques semaines, je vous ai parlé de mon amour pour la Belgique, ce petit pays que les Français se plaisent (injustement) à railler. Puis je vous ai parlé de blogs belges dont j’ai fait la plaisante découverte. Vous savez donc que cet article, même s’il est sponsorisé, je l’écris aussi avec le cœur. J’étais secrètement jalouse de ces blogueuses influentes qui avaient eu la chance d’être sélectionnées pour parler de Bruges, cette ville que j’aime tant. Et voilà qu’à moi aussi, on demande de parler de cette it ville. Alors c’est avec un plaisir non dissimulé que je cherche des mots pour décrire cette Venise du Nord. Expression qui ne me plait que moyennement, après tout pourquoi Venise ne serait pas une Bruges du Sud ?
J’ai grandi dans le nord de la France, la frontière belge située à quelques kilomètres de chez moi, représentait dans mon imaginaire une mur invisible derrière lequel régnait un ordre différent, mais tellement plus amusant que de mon côté de la frontière. Bruges, ses canaux, ses chocolateries, son beffroi, ses troquets et même ses boutiques me fascinaient. Un jour, en me promenant sur les quais, j’ai découvert la présence dans cette ville éternelle, du Collège de l’Europe et j’ai eu envie d’y faire mes études plus tard. Passer une année à Bruges entre les magasins de dentelle et les brocanteurs, entre le béguinage et les cornets de frites, me semble toujours un projet agréable. J’ai finalement préféré la culture et ses aléas aux Institutions Européennes, mais Bruges a de nombreuses facettes, des musées & une architecture typiquement flamande qui font mon bonheur. La ville a bénéficié des retombées de Lille 2004: Capitale Européenne de la Culture. Bruges est comme moi, aristocratique, secrète et bohême.
La dernière fois que je suis allée à Bruges, ce n’était pas avec des membres de ma famille ou des amis de mes parents à qui on fait toujours visiter la ville, mais avec des amis de mon âge. Je jouais le guide, comme Nathalie à Moscou. C’était le premier jour de l’Eté, il faisait chaud, nous avons pique-niqué dans un des nombreux parcs de la ville. Nous avons arpenté ses dédales, admiré son beffroi, goûté ses chocolats. Et le train du départ qui nous a ramené à Lille a eu un goût bien triste. Pas assez de temps pour que les filles fassent du lèche-vitrine, pour que les papilles des gourmands et des gourmandent élisent le meilleur chocolatier, le meilleur vendeur de frites ou que nos palais dégustent, avec modération, toutes les bières que proposent les bars de la ville. Juste un souvenir charmé d’un repas improvisé autour de sandwiches américains, plat traditionnel des jeunes voyageurs.
Alors lorsque j’ai appris que l’on pouvait passer dans la ville 3 nuits pour le prix de deux*, j’en ai parlé autour de moi et mes amis ont été conquis. Un voyage est déjà prévu. Je leur ferai découvrir le béguinage, ce couvent en plein cœur de la ville, où règne un calme idyllique.
Nous ferons une promenade en bateau en écoutant un guide flamand réciter avec ardeur son texte en plusieurs langues. La patronne du plus vieux bar de la ville, dont il parlera sûrement, portera-t-elle toujours le même prénom? Elle ne sera en tout cas pas aussi âgée que les murs qu’elle habite. Et après tout, pourquoi ne pas partir maintenant ? Inutile d’attendre les beaux jours, la ville, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est la proie des touristes. Deedee a eu raison d’y aller en hiver, les Belges sont assez chaleureux pour faire remonter la température avec une bonne casserole de moules !
Et il vaut mieux déguster des chocolats entre amis ou entre amoureux en hiver, lorsqu’il est bien croquant, que lorsqu’il fait chaud et que le chocolat se ramollit. Et partir à Bruges avec l’offre en question, c’est aussi recevoir à son arrivée des chéquiers de réduction pour se faire plaisir à moindre frais dans une des boutiques de la ville Je vous le dis comme je le pense, partir à Bruges c’est tellement it, que j’y vais le plus souvent possible, et que je n’ai jamais été déçue par la ville et ses charmes.
* Offre valable jusqu'au 11 mars 2008, à condition que le séjour commence un dimanche, un lundi ou un mardi. Plus d'information sur le site de la ville : http://www.winterinbrugge.be/
11:30 Publié dans La it ville | Lien permanent | Commentaires (9)
vendredi, 18 janvier 2008
Conférence de Presse : de l'art d'être une It Girl
Qu'est-ce que ça fait d'être THE it girl, et d'être aussi convoitée? La pression est-elle supportable? (le festival, toute cette pression...)
Voilà une question de Célia, qui hélas pour vous à un blog avec mot de passe. Et moi je l'ai et donc pas vous.
Alors n'ayons pas peur des mots, si, ça craint. Dans la rue, je vois bien le regard des filles se poser sur moi, leur envie, leur jalousie. C'est assez dur à gérer, heureusement pour moi j'ai quelques vraies amies sur qui je peux compter.
Le soir lorsqu'il pleut, j'aimerai me mettre à ma fenêtre avec un châle sur les épaules, une tasse de thé et me laisser aller à rêvasser sur l'air de But not for me, mais ce n'est pas possible. Les flash des paparazzi sont toujours là, et si je veux garder un minimum d'intimité, il me faut me réfugier dans une chambre noire. C'est terrible, et pas it du tout!
Mais c'est la vie que j'ai choisi. J'assume.
Alors maintenant, il faut que j'explique pourquoi je suis une it girl. C'est tout une histoire. Pour celles qui me connaissent de mon ancien blog, elle doivent se souvenir que les premiers mois de 2007 n'étaient pas vraiment it. Alors j'ai créé un autre blog, pleine de bonne résolution. Je l'ai appelé Effusion of Fancy ( by a very young girl in a style entirely new).En référence à l'entête des oeuvres de Jeunesse de Jane Austen. Un titre drôle, un nouveau style, plein d'humour et d'ironie, avec une pointe de cynisme et un lien direct avec mon écrivain préféré. L'affaire était dans le sac. J'ai mis du temps à commencer, mais depuis la mi Août, je suis de retour, prête à tout pour essayer d'être de bonne humeur as often as possible.
Et puis il me fallait un vrai nom de blogueuse, je trouvait pas. Au détour d'une série chick-litt, j'ai découvert Jenny, l'héroïne de It Girl. Je l'aimai bien cette petite. Et puis de blog en blog, j'ai vite compris qu'il y avait beaucoup de mode sur les blogs. On parlait de it bag. Bon le mot je le connaissais déjà, je sais lire ELLE depuis toute petite.
Un soir j'ai fait l'inventaire de tous les trucs itque j'avais. Que j'avais parce que j'aimais et pas parce que j'avais lu qu'il fallait l'avoir. Ca m'a donné une idée de billet. Surtout qu'à cette époque, je riai au dedans de moi même avec les commentaires du forum de Caroline Daily. Vous vous souvenez de cette histoire de paletot de Madame tout le monde ?
Ca a fait rire, j'ai décidé que ça faisait un pseudo sympa et marrant. Pas très politiquement correct, mais léger, comme j'avais envie de l'être. Sur le web il y a des Princesses en pagaille, des Mlle. par milliers, quelques Miss ou Mam'zelle. Mais des it girl, je n'en voyait aucune. Et il y avait une Camille Lyonnaise que j'aimais bien, et j'essayais de me démarquer.
Une It Girl, c'est drôle, ça fait la une des journaux people ( enfin avant Sarko, souvenez vous...), ce n'est pas sérieux, ça fait plein de bêtises, c'est léger, c'est copié* ( oui je continue à penser que sur les blogs, on s'inspire souvent d'autres, sur le style souvent. Je ne vois aucun mal à ça, il y a des filles qui ont des looks supers et copier quelque chose de bien, je ne trouve pas forcément ça répréhensible). Une It Girl, c'est fun. Les Princesses y a encore plus de pression, il faut toujours être parfaite, respecter Marraine la bonne fée, les princesses sont sérieuses. Et puis moi j'suis Républicaine et comme on coupe les tête aux membres des familles royales, je préfère éviter, histoire de garder ma tête un peu plus longtemps. Une it girl, avec cet aspect décalé et risible, c'était tout ce que j'avais envie d'être. Me la jouer "oui moi mon blog est influent" blablabla... C'était une façon de me moquer gentiment de moi et de la blogosphère. C'était tout sauf sérieux. Ca l'est toujours. J'ai parfois l'impression que les gens comprennent mal mon ittisme. Alors je m'explique ici, de manière assez confuse j'en ai conscience.
Au fond derrière ma carapace d'it girl, il y a toujours Camille. Qui va bien, qui est tristoune parfois, qui a un grand père en moins et que ça craint. Derrière ma volonté de tourner les choses en dérision ici, j'ai moi aussi des problèmes, je me pose moi aussi des questions, je suis sensible à des tas de sujets graves et sérieux. J'ai juste envie d'être légère, de raconter n'importe quoi. Et tirer les choses en dérision, je trouve ça über bien.
Alors je reste Camille la It Girl.Malgré la pression insoutenable, les flash des paparazzi, les regards enviés. Les it girl font ce qu'elles veulent, non ?
* attention, ça ne veux pas dire que mon seul but dans la vie c'est d'être une blogueuse influente, avoir mon nom de domaine et être en une du Nouvel Obs.
13:05 | Lien permanent | Commentaires (13)
mercredi, 16 janvier 2008
Victoire
Oui, enfin, après des années de lutte, on est enfin arrivé sur mon blog en ne cherchant ni des infos sur Yann B., sur Gerard Darel, sur Charlotte Bouteloup... et encore là c'était dans Wikio.
Moi aussi je suis une VIB : Jeux sex pour filles sur le moteur de recherche d'orange/voilà ! Un truc que 2 péquins sur la planête doivent encore utiliser tellement on ne trouve rien quand on sort de google ou de yahoo.
Voilà c'était ma pensée du soir. Espoir^^
edit : et là un nouveau moteur de recherche : Ask. Connais pas. Le mot clé c'était Sunset Beach. Bon j'en ai parlé donc il y a du lien...
19:50 | Lien permanent | Commentaires (13)
Feistival
article datant du 25 Août, je feist mes fonds de tiroirs...
Il y a des gens qui trouvent sa musique depressive. Je vais faire abstraction de ces personnes qui n'ont de toute manière aucun intéret vu qu'ils ne partagent pas mes goûts éclairés en matière de musique. Parce que moi je suis Feistaholic et que limite, une journée sans une de ses jolies chansons et une journée perdue dans la grande masse des journées que compte une vie.
Commençons par la fin avec 1234, sa dernière chanson avec un clip disco rigolo à paillettes.
En plus, la chorégraphie n'a même pas l'air d'être signée par Kamel Ouali, et à la limite du possible, en moins de 246 heures, je pourrai l'apprendre. Ce qui est bien et c'est pour cela qu'on applaudie bien fort la demoiselle qui chante.
En ce moment on entend très souvent MY MOON MY MAN, ce qui est très bien puisque c'est une très très bonne chanson qu'on ne peut qu'aimer puisqu'elle est très très bien. ( s'il y a encore des ennemis du bien pensé musical ici, ils n'ont qu'à allumer RTL, peut être qu'ils tomberont sur STOP OU ENCORE)
Comme moi Feist aimerait qu'on puisse danser dans les lieux publics tous ensemble, sauf qu'elle a les moyens de le faire sans être ridicule, ce qui n'est pas donné à tout le monde, et qui donc ne m'est pas donné à moi. ce n'est peut être pas si mal, tout bien réfléchi...
Mais mes chansons préférées, sont celles qu'elle chante en duo avec Mocky, qui est allemand je crois, comme quoi il n'y a pas que le type que j'ai longtemps pris pour une fille de Tokyo Hotel dans le paysage musicale allemand.
Il n'y aura que Fighting away the tears, parce que l'autre n'est pas sur youtube ( méchant youtube)
La première fois que je l'ai entendue, c'était au Virgin de la rue Edouard Herriot à Lyon, qui est à côté de chez moi et ouvert jusqu'à 20H, donc j'y vais quand je veux. c'est ça la classe... Revenons à nos moutons, encore une chanson et après vous pouvez retourner écouter Sum41
Pour finir, voici une sorte de biorapido et bien faite de feist que j'ai trouvé sur youtube.
Avant "The Reminder", la canadienne Feist a eu plusieurs vies. Diva punk adolescente du côté de Calgary, elle a tout d'abord fait partie d'un groupe rock avant de sévir à Toronto dans une autre formation nommée By Divine Right. Puis, au sein de Broken Social Scene, elle sert ce collectif à géométrie variable, précurseur de l'indie-rock sur la scène musicale canadienne.
Après un détour par Berlin où elle partage un appartement avec sa copine electroclash Peaches, cap sur Paris avec son vieux pote le pianiste barré Chilly Gonzales. Là, les expatriés s'acoquinent avec le producteur Renaud Létang (Souchon, Manu Chao, Birkin...) et s'attelent à "Let It Die". Rapidement, le premier extrait "Mushaboom" devient un tube et la voix de Feist, tour à tour douce et caressante, passe définitivement les frontières (disque d'or en France, platine au Canada), flattant les oreilles du grand public des deux côtés de l'Atlantique.
Trente-trois mois de concerts et autant de festivals plus tard sur trois continents, il est temps pour Feist de penser à retourner en studio. C'est à La Frette-Sur-Seine, un charmant village du Val-d'Oise située à une vingtaine de kilomètre de Paris, qu'elle décide finalement de s'installer. Dans un manoir vieux de 200 ans, le groupe de tournée se réunit (Julian Brown, Bryden Baird et Jess Baird), rejoint par Gonzales, Mocky, Renaud Létang et Jamie Lidell. Rapidement, la bâtisse s'orne d'un piano, d'un vibraphone, d'orgues, de guitares et d'amplis. Contre les vitraux, deux batteries sont installées et des micros dispersés un peu partout sur le parquet ciré.
L'isolement et le calme de l'endroit les sensibilisent au moindre son et ils utilisent alors leur environnement comme matière sonore : un chant d'oiseau, un aboiement de chien, le passage d'une voiture ou d'un avion... Forts de leur complicité et de leur expérience sur scène, Feist et son équipe travaillent vite. En deux semaines, l'affaire est bouclée : "The Reminder" est né.
Premier extrait du CD, "My Moon My Man" et son riff de piano donnent le ton. En pleine maîtrise de son chant, Feist y souffle le chaud et le froid tandis que basse et batterie s'entremèlent. Quant à "Brandy Alexander", sa rythmique syncopée de grosse caisse se synchronise peu peu avec celle d'un battement de coeur. Effet hypnotique garanti. Dans "1234", une chanson testée sur scène, elle rend à hommage à la grande Dusty Springfield, période "Dusty in Memphis". Hommage, encore, avec "Limit To Your Love" où Feist se projette dans la peau de Nico, l'égérie du Velvet Underground, jouant au piano accompagnée aux percussions de Maureen Tucker. On trouve aussi dans cet album des traces de reminiscences d'un long laps de temps passé sur les routes avec "Sea Lion Woman". Chant traditionnel adapté avec succès en son temps par Nina Simone, Feist en a fait un des tours de force de ses prestations live. Sur disque, il devient un morceau afro-electro à grands renforts de synthétiseurs, d'applaudissements et d'une mini chorale gospel. "The Water", elle, plonge la voix de Feist sous des couches de vibraphone et de piano, laissant le texte dériver entre la rudesse des montagnes, une mer dangereuse et des piles d'ossements qui émergent des profondeurs... Guitare fragile et cordes pincées en avant, Feist joue dans "Intuition" au jeu des questions-réponses avec, au loin, le choeur d'une foule.
Bref, "The Reminder, qui fait suite et sens au succès de "Let It Die", est un condensé de Feist. Le disque d'une artiste se retrouvant après s'être dispersé, se posant après avoir parcouru le monde. Une artiste, enfin, qui rassemble en quelques chansons toutes les facettes de sa personnalité.
09:30 Publié dans La it musique | Lien permanent | Commentaires (8)
My darling Clementine
08:00 | Lien permanent | Commentaires (11)