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dimanche, 20 janvier 2008

ITto the Wild

Demain, quand j'aurai trouvé les mots, je vous en parlerai. En attendant allez le voir.

Into the Wild - Jena Malone et Emile Hirsch
Into the Wild - Emile Hirsch

23:00 Publié dans Le it film | Lien permanent | Commentaires (3)

samedi, 19 janvier 2008

Travailler plus pour gagner plus

Voilà une jolie chanson de Bernard Lavillier.
Cette chanson m'a fait redécouvrir ce chanteur loubard. Il l'a écrite pour rendre hommage à son père, ouvrier metallurgiste dans la région de St Etienne. Aujourd'hui, l'industrie régionale a sans doute disparu quelque part le long de la muraille de Chine. Eh oui, les patrons n'ont plus le goût d'autre fois. S'enrichir sans contrainte est possible à l'autre bout du monde. Alors la France, ils l'aiment ou ils la quittent.
Je ne sais plus quoi penser, j'ai de plus en plus de mal à croire que l'ultra libéralisme est devenu la réponse à tous nos problèmes. Il y avait en France, des choses en quoi je croyais, des notions de solidarité, de fraternité, d'égalité. L'école était ouverte à tous, libre, laïque, gratuite. Les professeurs y étaient passionés. Passion d'une matière et passion des élèves. Que va devenir tout cela ?
J'aime la France pour ses valeurs, pour sa laïcité même si je me reconnais dans certains aspects de la parole catholique. J'aime croire que nous sommes le Pays des droits de l'homme. Mais voilà qu'on songe à emprisonner les prisonniers plus longtemps de peur qu'ils ne récidivent. J'entends que des quotas immondes dictent le nombre de famille à expulser, de vies à briser, de coeurs à éclater. Voilà qu'on légalise l'idée que l'autre, cet alien si différent de nous est forcément menteur et qu'avec un bout de salive on pourra le prouver.
Comment peut on croire que dans une politique d'immigration menée de main de maître par un disciple de Charles Pasqua, on cherche idéalement à faciliter le regroupement familial ? Comment peut on croire qu'un gouvernement dont le membre le plus illustre n'a jamais rien fait pour que la loi des 20% de logement sociaux soit appliquée va vraiment aider ceux qui en ont le plus besoin ?
Consommons mes amis, puisqu'il faut le faire. Ne pas trop réfléchir surtout, les romans donnent mal à la tête. Ce n'est même pas rentable. Il faut vendre à tout prix, et acheter. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Jacques Attali. 300 bonnes idées pour relancer la concurence. Retourner dans la junge, s'y perdre en toute franchise. N'ayons plus peur des maux, la précarité fait partie de la condition humaine. Merci Laurence Parisot. Plus de belles maximes Voltairiennes, tout celà est dépassé.
La France, ils l'aiment alors pourquoi veulent-ils tant la changer ?

 

Publi-reportage : Une It ville nommée Bruges

Il y a quelques semaines, je vous ai parlé de mon amour pour la Belgique, ce petit pays que les Français se plaisent (injustement) à railler. Puis je vous ai parlé de blogs belges dont j’ai fait la plaisante découverte. Vous savez donc que cet article, même s’il est sponsorisé, je l’écris aussi avec le cœur. J’étais secrètement jalouse de ces blogueuses influentes qui avaient eu la chance d’être sélectionnées pour parler de Bruges, cette ville que j’aime tant. Et voilà qu’à moi aussi, on demande de parler de cette it ville. Alors c’est avec un plaisir non dissimulé que je cherche des mots pour décrire cette Venise du Nord. Expression qui ne me plait que moyennement, après tout pourquoi Venise ne serait pas une Bruges du Sud ?

Image hébergée par servimg.com

 J’ai grandi dans le nord de la France, la frontière belge située à quelques kilomètres de chez moi, représentait dans mon imaginaire une mur invisible derrière lequel régnait un ordre différent, mais tellement plus amusant que de mon côté de la frontière. Bruges, ses canaux, ses chocolateries, son beffroi, ses troquets et même ses boutiques me fascinaient. Un jour, en me promenant sur les quais, j’ai découvert la présence dans cette ville éternelle, du Collège de l’Europe et j’ai eu envie d’y faire mes études plus tard. Passer une année à Bruges entre les magasins de dentelle et les brocanteurs, entre le béguinage et les cornets de frites, me semble toujours un projet agréable. J’ai finalement préféré la culture et ses aléas aux Institutions Européennes, mais Bruges a de nombreuses facettes, des musées & une architecture typiquement flamande qui font mon bonheur. La ville a bénéficié des retombées de Lille 2004: Capitale Européenne de la Culture. Bruges est comme moi, aristocratique, secrète et bohême.

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 La dernière fois que je suis allée à Bruges, ce n’était pas avec des membres de ma famille ou des amis de mes parents à qui on fait toujours visiter la ville, mais avec des amis de mon âge. Je jouais le guide, comme Nathalie à Moscou. C’était le premier jour de l’Eté, il faisait chaud, nous avons pique-niqué dans un des nombreux parcs de la ville. Nous avons arpenté ses dédales, admiré son beffroi, goûté ses chocolats. Et le train du départ qui nous a ramené à Lille a eu un goût bien triste. Pas assez de temps pour que les filles fassent du lèche-vitrine, pour que les papilles des gourmands et des gourmandent élisent le meilleur chocolatier, le meilleur vendeur de frites ou que nos palais dégustent, avec modération, toutes les bières que proposent les bars de la ville. Juste un souvenir charmé d’un repas improvisé autour de sandwiches américains, plat traditionnel des jeunes voyageurs.

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 Alors lorsque j’ai appris que l’on pouvait passer dans la ville 3 nuits pour le prix de deux*, j’en ai parlé autour de moi et mes amis ont été conquis. Un voyage est déjà prévu. Je leur ferai découvrir le béguinage, ce couvent en plein cœur de la ville, où règne un calme idyllique.

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Nous ferons une promenade en bateau en écoutant un guide flamand réciter avec ardeur son texte en plusieurs langues. La patronne du plus vieux bar de la ville, dont il parlera sûrement, portera-t-elle toujours le même prénom? Elle ne sera en tout cas pas aussi âgée que les murs qu’elle habite. Et après tout, pourquoi ne pas partir maintenant ? Inutile d’attendre les beaux jours, la ville, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est la proie des touristes. Deedee a eu raison d’y aller en hiver, les Belges sont assez chaleureux pour faire remonter la température avec une bonne casserole de moules !
Et il vaut mieux déguster des chocolats entre amis ou entre amoureux en hiver, lorsqu’il est bien croquant, que lorsqu’il fait chaud et que le chocolat se ramollit. Et partir à Bruges avec l’offre en question, c’est aussi recevoir à son arrivée des chéquiers de réduction pour se faire plaisir à moindre frais dans une des boutiques de la ville Je vous le dis comme je le pense, partir à Bruges c’est tellement it, que j’y vais le plus souvent possible, et que je n’ai jamais été déçue par la ville et ses charmes.

Image hébergée par servimg.com 

 * Offre valable jusqu'au 11 mars 2008, à condition que le séjour commence un dimanche, un lundi ou un mardi. Plus d'information sur le site de la ville : http://www.winterinbrugge.be/

vendredi, 18 janvier 2008

Conférence de Presse : de l'art d'être une It Girl

Qu'est-ce que ça fait d'être THE it girl, et d'être aussi convoitée? La pression est-elle supportable? (le festival, toute cette pression...)

Voilà une question de Célia, qui hélas pour vous à un blog avec mot de passe. Et moi je l'ai et donc pas vous.

Alors n'ayons pas peur des mots, si, ça craint. Dans la rue, je vois bien le regard des filles se poser sur moi, leur envie, leur jalousie. C'est assez dur à gérer, heureusement pour moi j'ai quelques vraies amies sur qui je peux compter.

Le soir lorsqu'il pleut, j'aimerai me mettre à ma fenêtre avec un châle sur les épaules, une tasse de thé et me laisser aller à rêvasser sur l'air de But not for me, mais ce n'est pas possible. Les flash des paparazzi sont toujours là, et si je veux garder un minimum d'intimité, il me faut me réfugier dans une chambre noire. C'est terrible, et pas it du tout!

Mais c'est la vie que j'ai choisi. J'assume.

Alors maintenant, il faut que j'explique pourquoi je suis une it girl. C'est tout une histoire. Pour celles qui me connaissent de mon ancien blog, elle doivent se souvenir que les premiers mois de 2007 n'étaient pas vraiment it. Alors j'ai créé un autre blog, pleine de bonne résolution. Je l'ai appelé Effusion of Fancy ( by a very young girl in a style entirely new).En référence à l'entête des oeuvres de Jeunesse de Jane Austen. Un titre drôle, un nouveau style, plein d'humour et d'ironie, avec une pointe de cynisme et un lien direct avec mon écrivain préféré. L'affaire était dans le sac. J'ai mis du temps à commencer, mais depuis la mi Août, je suis de retour, prête à tout pour essayer d'être de bonne humeur as often as possible.

Et puis il me fallait un vrai nom de blogueuse, je trouvait pas. Au détour d'une série chick-litt, j'ai découvert Jenny, l'héroïne de It Girl. Je l'aimai bien cette petite. Et puis de blog en blog, j'ai vite compris qu'il y avait beaucoup de mode sur les blogs. On parlait de it bag. Bon le mot je le connaissais déjà, je sais lire ELLE depuis toute petite.

Un soir j'ai fait l'inventaire de tous les trucs itque j'avais. Que j'avais parce que j'aimais et pas parce que j'avais lu qu'il fallait l'avoir. Ca m'a donné une idée de billet. Surtout qu'à cette époque, je riai au dedans de moi même avec les commentaires du forum de Caroline Daily. Vous vous souvenez de cette histoire de paletot de Madame tout le monde ?

Ca a fait rire, j'ai décidé que ça faisait un pseudo sympa et marrant. Pas très politiquement correct, mais léger, comme j'avais envie de l'être. Sur le web il y a des Princesses en pagaille, des Mlle. par milliers, quelques Miss ou Mam'zelle. Mais des it girl, je n'en voyait aucune. Et il y avait une Camille Lyonnaise que j'aimais bien, et j'essayais de me démarquer.

Une It Girl, c'est drôle, ça fait la une des journaux people ( enfin avant Sarko, souvenez vous...), ce n'est pas sérieux, ça fait plein de bêtises, c'est léger, c'est copié* ( oui je continue à penser que sur les blogs, on s'inspire souvent d'autres, sur le style souvent. Je ne vois aucun mal à ça, il y a des filles qui ont des looks supers et copier quelque chose de bien, je ne trouve pas forcément ça répréhensible). Une It Girl, c'est fun. Les Princesses y a encore plus de pression, il faut toujours être parfaite, respecter Marraine la bonne fée, les princesses sont sérieuses. Et puis moi j'suis Républicaine et comme on coupe les tête aux membres des familles royales, je préfère éviter, histoire de garder ma tête un peu plus longtemps. Une it girl, avec cet aspect décalé et risible, c'était tout ce que j'avais envie d'être. Me la jouer "oui moi mon blog est influent" blablabla... C'était une façon de me moquer gentiment de moi et de la blogosphère. C'était tout sauf sérieux. Ca l'est toujours. J'ai parfois l'impression que les gens comprennent mal mon ittisme. Alors je m'explique ici, de manière assez confuse j'en ai conscience.

Au fond derrière ma carapace d'it girl, il y a toujours Camille. Qui va bien, qui est tristoune parfois, qui a un grand père en moins et que ça craint. Derrière ma volonté de tourner les choses en dérision ici, j'ai moi aussi des problèmes, je me pose moi aussi des questions, je suis sensible à des tas de sujets graves et sérieux. J'ai juste envie d'être légère, de raconter n'importe quoi. Et tirer les choses en dérision, je trouve ça über bien.

Alors je reste Camille la It Girl.Malgré la pression insoutenable, les flash des paparazzi, les regards enviés. Les it girl font ce qu'elles veulent, non ?

* attention, ça ne veux pas dire que mon seul but dans la vie c'est d'être une blogueuse influente, avoir mon nom de domaine et être en une du Nouvel Obs.

 

mercredi, 16 janvier 2008

Victoire

Oui, enfin, après des années de lutte, on est enfin arrivé sur mon blog en ne cherchant ni des infos sur Yann B., sur Gerard Darel, sur Charlotte Bouteloup... et encore là c'était dans Wikio.

Moi aussi je suis une VIB : Jeux sex pour filles sur le moteur de recherche d'orange/voilà ! Un truc que 2 péquins sur la planête doivent encore utiliser tellement on ne trouve rien quand on sort de google ou de yahoo.

Voilà c'était ma pensée du soir. Espoir^^

edit : et là un nouveau moteur de recherche : Ask. Connais pas. Le mot clé c'était Sunset Beach. Bon j'en ai parlé donc il y a du lien...

 

 

Feistival

 

 article datant du 25 Août, je feist mes fonds de tiroirs...

 

Il y a des gens qui trouvent sa musique depressive. Je vais faire abstraction de ces personnes qui n'ont de toute manière aucun intéret vu qu'ils ne partagent pas mes goûts éclairés en matière de musique. Parce que moi je suis Feistaholic et que limite, une journée sans une de ses jolies chansons et une journée perdue dans la grande masse des journées que compte une vie.

Commençons par la fin avec 1234, sa dernière chanson avec un clip disco rigolo à paillettes.

En plus, la chorégraphie n'a même pas l'air d'être signée par Kamel Ouali, et à la limite du possible, en moins de 246 heures, je pourrai l'apprendre. Ce qui est bien et c'est pour cela qu'on applaudie bien fort la demoiselle qui chante.

En ce moment on entend très souvent MY MOON MY MAN, ce qui est très bien puisque c'est une très très bonne chanson qu'on ne peut qu'aimer puisqu'elle est très très bien. ( s'il y a encore des ennemis du bien pensé musical ici, ils n'ont qu'à allumer RTL, peut être qu'ils tomberont sur STOP OU ENCORE)

Comme moi Feist aimerait qu'on puisse danser dans les lieux publics tous ensemble, sauf qu'elle a les moyens de le faire sans être ridicule, ce qui n'est pas donné à tout le monde, et qui donc ne m'est pas donné à moi. ce n'est peut être pas si mal, tout bien réfléchi...

 Mais mes chansons préférées, sont celles qu'elle chante en duo avec Mocky, qui est allemand je crois, comme quoi il n'y a pas que le type que j'ai longtemps pris pour une fille de Tokyo Hotel dans le paysage musicale allemand.

Il n'y aura que Fighting away the tears, parce que l'autre n'est pas sur youtube ( méchant youtube)

La première fois que je l'ai entendue, c'était au Virgin de la rue Edouard Herriot à Lyon, qui est à côté de chez moi et ouvert jusqu'à 20H, donc j'y vais quand je veux. c'est ça la classe... Revenons à nos moutons, encore une chanson et après vous pouvez retourner écouter Sum41

Pour finir, voici une sorte de biorapido et bien faite de feist que j'ai trouvé sur youtube.

Avant "The Reminder", la canadienne Feist a eu plusieurs vies. Diva punk adolescente du côté de Calgary, elle a tout d'abord fait partie d'un groupe rock avant de sévir à Toronto dans une autre formation nommée By Divine Right. Puis, au sein de Broken Social Scene, elle sert ce collectif à géométrie variable, précurseur de l'indie-rock sur la scène musicale canadienne.

Après un détour par Berlin où elle partage un appartement avec sa copine electroclash Peaches, cap sur Paris avec son vieux pote le pianiste barré Chilly Gonzales. Là, les expatriés s'acoquinent avec le producteur Renaud Létang (Souchon, Manu Chao, Birkin...) et s'attelent à "Let It Die". Rapidement, le premier extrait "Mushaboom" devient un tube et la voix de Feist, tour à tour douce et caressante, passe définitivement les frontières (disque d'or en France, platine au Canada), flattant les oreilles du grand public des deux côtés de l'Atlantique.

Trente-trois mois de concerts et autant de festivals plus tard sur trois continents, il est temps pour Feist de penser à retourner en studio. C'est à La Frette-Sur-Seine, un charmant village du Val-d'Oise située à une vingtaine de kilomètre de Paris, qu'elle décide finalement de s'installer. Dans un manoir vieux de 200 ans, le groupe de tournée se réunit (Julian Brown, Bryden Baird et Jess Baird), rejoint par Gonzales, Mocky, Renaud Létang et Jamie Lidell. Rapidement, la bâtisse s'orne d'un piano, d'un vibraphone, d'orgues, de guitares et d'amplis. Contre les vitraux, deux batteries sont installées et des micros dispersés un peu partout sur le parquet ciré.

L'isolement et le calme de l'endroit les sensibilisent au moindre son et ils utilisent alors leur environnement comme matière sonore : un chant d'oiseau, un aboiement de chien, le passage d'une voiture ou d'un avion... Forts de leur complicité et de leur expérience sur scène, Feist et son équipe travaillent vite. En deux semaines, l'affaire est bouclée : "The Reminder" est né.

Premier extrait du CD, "My Moon My Man" et son riff de piano donnent le ton. En pleine maîtrise de son chant, Feist y souffle le chaud et le froid tandis que basse et batterie s'entremèlent. Quant à "Brandy Alexander", sa rythmique syncopée de grosse caisse se synchronise peu peu avec celle d'un battement de coeur. Effet hypnotique garanti. Dans "1234", une chanson testée sur scène, elle rend à hommage à la grande Dusty Springfield, période "Dusty in Memphis". Hommage, encore, avec "Limit To Your Love" où Feist se projette dans la peau de Nico, l'égérie du Velvet Underground, jouant au piano accompagnée aux percussions de Maureen Tucker. On trouve aussi dans cet album des traces de reminiscences d'un long laps de temps passé sur les routes avec "Sea Lion Woman". Chant traditionnel adapté avec succès en son temps par Nina Simone, Feist en a fait un des tours de force de ses prestations live. Sur disque, il devient un morceau afro-electro à grands renforts de synthétiseurs, d'applaudissements et d'une mini chorale gospel. "The Water", elle, plonge la voix de Feist sous des couches de vibraphone et de piano, laissant le texte dériver entre la rudesse des montagnes, une mer dangereuse et des piles d'ossements qui émergent des profondeurs... Guitare fragile et cordes pincées en avant, Feist joue dans "Intuition" au jeu des questions-réponses avec, au loin, le choeur d'une foule.

Bref, "The Reminder, qui fait suite et sens au succès de "Let It Die", est un condensé de Feist. Le disque d'une artiste se retrouvant après s'être dispersé, se posant après avoir parcouru le monde. Une artiste, enfin, qui rassemble en quelques chansons toutes les facettes de sa personnalité.

My darling Clementine


Quand j'étais petite, j'ai été très triste quand la Cinq a cessé d'émettre, parce que je n'ai jamais pu voir la fin de Clémentine. Plus tard quand j'en  parlai, personne ne connaissait.
Après j'ai quand même grandi, j'ai découvert Berlusconi et j'ai eu très honte d'avoir demandé à ma mère si on pouvait envoyer de l'argent à Jean Claude Bourret pour que je puisse continuer à regarder Clémentine.
En plus maintenant, il y a DailyMotion.
Ca fait quand même du bien de plus être redevable du tout à un enfoirré fasciste!

mardi, 15 janvier 2008

C'est une fille!!!

J'en parlai ce matin, j'ai la peau qui tire, c'est affreux. Bah ce soir en allant acheter des chocobons chez Monop, j'avais aussi besoin de shampoing donc je suis allée au 3eme étage (Punaise, trouver du shampoing sunsilk c'est le parcours du combattant, il est pas rangé avec le shampoing normal... c'est trop pas it! C'est l'grand bazar moi j'dis (ça c'est une blague que seul les lyonnais peuvent comprendre!))

Et donc le troisième étage, c'est aussi là qu'il y a toutes les crèmes. Bon comme j'y connais rien en crême, bah j'en ai pas acheté. Mais j'ai acheté 2 masques. Enfin des dosettes qui polluent pour faire des masques quoi!

Voilà. Pour une fille qui voulait pas prendre de bonne résolution, je trouve que mon année commence vraiment très mal. A peine 15 jours et me voilà faite comme une ratoune.

Mais bon, j'ai décidé de faire des efforts, surtout que maintenant que je recommence à m'imaginer que je vais partir en Allemagne, que je vais me marier avec un allemand, que j'aurai des petits enfants blonds qui courrent dans des champs et que j'aurai des miles illimités rapport au fait que mon mari il sera directeur d'aéroport quand il sera grand.

Si j'y vais en m'avouant vaincue.

Autant m'acheter des robes Maje et pas des billets d'avion!

 

 

Conférence de Presse : Pourquoi Jane Austen ?

Deux question valent mieux qu'une. Titania & Une Princesse In & Out the City se posent à mon sujet une question fort intéressante. Je vais essayer d'y répondre. Il faut pour ça réfléchir, et comme j'ai 37,7 de température ( Gloire au doliprane!), j'ignore si j'y parviendrai totalement.

Mais une it Girl se doit de répondre.

Pas de pirouette, ce serait facile : conseiller d'aller relire la fin de mon article sur Persuasion sera donc éviter. ne tombons pas dans les écueil de la vanité trop vite.

Mon Dieu, un article sérieux donc, ni coup de gueule, ni désespéré.

Pour ne pas être sérieuse trop vite, je pourrai rire de cette question. On a toute une idole sur la blogosphère, non ? Shopgirl adore Lauren Graham ( et moi aussi, merci France 4 de rediffuser Gilmore Girl chaque soir!), Titania a un faible pour la famille d'un certain Jake, Princesse Audrey trouve un charme fou à la jolie Kristen Dunst, LylyJune admire Scarlett, Mam'zelle Poupée, outre une passion pour les séries violentes, suit de prés la carrière de Reese qui sort avec Jake, et Alanis a un faible pour Audrey Tautou; Quant à ma it copine Céline, elle m'adule moi et je dois avouer qu'elle a bon goût!

Flûte, je ne sais pas du tout m'y prendre. On me pose des questions à ma demande et quand il s'agit d'y répondre, je me dérobe.

J'adore sa prose, j'adore son humour, son ironie. j'aime me retrouver dans l'esprit vif de Lizzie, dans la timidité de Jane, dans les sentiments refoulés d'Elinor, dans la démesure de Marianne, dans la jovialité de Catherine, dans la transparence de Fanny. Et bien sur il y a Anne. Anne dont le coeur bat, contre vents et marées, toujours dans la bonne direction.

Et puis la vie de Jane Austen me fascine. Rien d'extraordinaire. Mais des écrits grandioses et pas parce que tout se finit toujours en happy end. Parce que si je pouvais choisir d'être quelqun d'autre, c'est elle que je voudrai être tout simplement.

Pour me comprendre
Il faudrait savoir qui je suis
Pour me comprendre,
Il faudrait connaître ma vie
Et pour l'apprendre, devenir mon ami,
Pour me comprendre, il aurait fallu au moins ce soir
Pouvoir surprendre le chemin d'un de mes regards
Triste mais tendre, perdu dans le hasard

*Les paroles de la chanson, c'est juste parce que je l'ai en tête depuis ce matin, et parce que je ne pense pas qu'on puisse connaître une personne, et la comprendre juste par le miroir déformant d'un blog. Ca n'a pas forcemment de lien avec cet article.

Conférence de Presse 2:2

 

 

 

Et toi, tu ferais quoi pour le pouvoir d'achat ? (Mamzelle Poupée)

Eh bien de mes cours d'éco j'ai retenu que pour relancer l'économie, il fallait augmenter les bas salaires comme ça leur consomation augmentait et ça relançait l'économie. C'est une règle simple^^

Je ferais aussi des soldes 4 fois par an et non pas toute l'année ( parce que ça voudrait dire que les collections à prix normal se vendraient encore moins et donc moins d'argent dans la boutique et moins d'argent pour employer). Et puis bon les collections d'Automne ont toujours disparues au moment des soldes!

Je vendrai aussi toutes les bagues hors de prix que notre Président achète et je refilerai l'argent à ceux qui en ont besoin.

Vous connaissez robin des Bois ? c'est mon père!

Pour ou contre le rétablissement "lentement mais sûrement, hop ! vous n'avez rien vu ! je vous enc... par derrière et vous ne vous rendez-compte de rien !" de la tyrannie dans une démocratie de plusieurs siècles, par un nabot prétentieux et über-mégalo ? (Céline)

Céline, copine de moi tu me connais. Je suis en faveur d'une démocratie parlementaire et contre l'élection au Suffrage Direct Universel du Président de la Republique. Je n'aime pas ce système qui donne trop d'importance au candidat élu, quelque soit son parti. On croirait l'avènement d'un Roi.

Je suis rassurée de voir que tu n'as pas l'intention d'épouser Carla Bruni.
Alors, euh, ma question:
Un bébé avec Carla pour bientôt?
( Princesse Varda)

Hélas, Carla & moi avont des emplois du temps trop remplis pour avoir le temps de songer à un bébé maintenant. Cependant, nous avons des contacts avec des organismes d'adoption. Ce qui est certain, c'est que ce ne sera pas le JDD qui donnera un nom à notre enfant!

Cockney or Jordy...your english accent ?(suffragette)

Well, actually I'd rather say that my English accent is totally Brit, kind of cupofteism English. I never had the chance of travelling to Newcastle, were geordie is commonly spoken. And my former Housemate was to posh to speak like a working class Briton. As for Cockney, my sister, currently working in East-End, knows a few sentences, and I didn't cath a single word before her fifth attent, though. I speak english on my own particulary way.